Exploration de l’écart entre la théorie professée et la théorie pratiquée en supervision de stages

  • Mercredi 13 mai 2009 à 11 h 15 (heure de Montréal)
  • Univesité d'Ottawa, Pavillon UCU, salle 205

Conférencière/Conférencier

Photo de Monique Dufresne

Dufresne, Monique

Monique Dufresne est étudiante au doctorat à l’Université de Sherbrooke et superviseure de stages à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse à la formation des enseignants, aux formateurs, particulièrement à la pratique de supervision et à la théorie d’action du superviseur.

Description

Les stagiaires en formation initiale à l’enseignement sont accompagnés dans leur formation à la pratique par deux formateurs dits de terrain : l’enseignant associé et le superviseur mandaté par l’université. La présente recherche s’intéresse au superviseur, particulièrement à sa théorie d’action sur laquelle il appuie sa pratique de supervision. La théorie d’action est cette connaissance organisationnelle de la tâche qui peut-être assimilée à un ensemble de convictions qui guident l’action, la modélisent, ou l’organisent en procédures, à la manière d’un programme informatique (Argyris et Schön, 2002). En contexte de stage, le superviseur se réfère à une théorie d’action qui repose sur des bases implicites qui fondent son agir professionnel. Quelle est la théorie d’action sous-jacente à sa pratique? Notre projet à l’étude vise une meilleure compréhension de la pratique de supervision. Notre intérêt de mettre en lumière la théorie d’action du superviseur peut contribuer à la recherche d’équité dans l’évaluation des compétences des stagiaires. Par l’analyse réflexive de sa pratique (Schön, 1994), le superviseur explicite sa théorie d’action, afin d’explorer l’écart entre sa théorie professée et sa théorie pratiquée. Qu’est-ce que cela induit chez le superviseur de mettre en lumière l’écart entre sa théorie professée et sa théorie pratiquée? Des résultats préliminaires seront disponibles quant à l’écart entre ses deux modèles d’action.