Cher Maurice,
Durant ma thèse, j’ai ouvert « Le travail enseignant au quotidien » et, avec cela, j’ai eu accès à une manière multidimensionnelle de penser la recherche sur le métier enseignant. Mais bien plus encore : est née l’envie obstinée de te rencontrer et d’apprendre à tes côtés. Quelque temps plus tard, j’ai eu le plaisir de transformer cette envie en réalité. Pendant ces années, tu m’as ouvert les portes du CRIFPE, de ta maison et de ton amitié. Ainsi, j’ai découvert « Le travail du chercheur au quotidien », l’ouvrage que tu n’as jamais écrit en mots mais en actions marquées par la franchise, l’intelligence de cœur et l’exigence d’un esprit critique.
Avec une énorme lucidité, tu m’as partagé que malgré cette maladie, tu étais habité plus que jamais par le « dur désir de durer », à la manière du poète Paul Éluard. Crois-moi, cher Maurice, que tu dures et dureras encore bien longtemps dans le cœur de tous ceux qui ont été marqués par ton sourire taquin, ta générosité et ton esprit brillant !
Mes plus sincères condoléances à Cecilia et Paul.
Merci encore pour tout, Maurice.