Coopérer pour innover en enseignement supérieur : le cas des curricula centrés sur l’apprentissage

  • Jeudi 30 mai 2019 de 9 h à 16 h 30
  • Université du Québec en Outaouais (UQO)

https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/87/500/546/c


Organisatrice/Organisateur

Photo de P. Pelletier

Pelletier, P.

Description

Colloque du 87e Congrès de l'ACFAS Que peuvent faire les universités et les grandes écoles pour offrir des programmes d’études centrés sur l’apprentissage? Ce colloque apporte quelques éléments de réponse à cette question qui, dans la mouvance du Scholarship of Curriculum Practice (SoCp), invite les enseignants, les étudiants, les conseillers pédagogiques, les administrateurs et les membres de la communauté à explorer de quelles façons ils peuvent interagir, et coopérer, pour déployer une nouvelle offre de formation innovante qui place l’apprentissage des étudiants au cœur de tout projet de transformation partielle ou totale (Pelletier et Huot, 2017). Les dimensions sociales, politiques et culturelles de toute entreprise de conception (besoins et design), d’implantation (comportements décisionnels) et d’évaluation (qualité et pertinence) de programmes sont discutées. Ces trois temps de déploiement balisent la présentation de différentes recherches sur le curriculum, concept englobant à fois les contenus d’enseignement, les dispositifs pédagogiques, les programmes d’études, les valeurs éducatives et les idéologies qui influencent le développement de ces dimensions (Béchard, 2016). Afin de refléter la diversité curriculaire, des comptes rendus de pratiques réflexives centrées sur la création ou la réforme de programmes existants dans les champs professionnels, dans les sciences et technologies et dans les arts et sciences humaines sont décortiqués. À la toute fin, la notion de coopération, objet bien connu en sciences sociales, sert de trait d’union entre toutes ces expériences de terrain et soulève une série de questions n’ayant pas encore trouvé de réponses satisfaisantes. Il est entendu que la coopération, qu’elle soit spontanée ou organisée, formelle ou informelle, relève de l’action conjointe pour répondre à un but commun. En termes sociologiques, elle s’inscrit dans la logique du don (donner, recevoir, rendre), et non dans celle du tout pour soi (prendre, refuser, garder). Ainsi, une innovation réussie est la manifestation d’une dynamique de coopération organisationnelle centrée sur le don-contre-don (Alter, 2009).